Les couleurs du taureau libre
ne se limitaient pas à l’animal,
elle débordaient de toutes parts
pour envahir tout l’espace mental
d’un hommage à la mémoire de Pablo
et à son amour de la corrida
sans pour autant mourir sur l’arène.
La laque écarlate prenait du sens
sur le corps tel un opus
dont la dignité ne se mesurait
qu’à l’once de l’humanité et du temps.
Mais c’est avec le noir d’ivoire
que le taureau montrait sa puissance,
son courage et sa virilité.
Un trait net qui tranchait la couleur
pour lui donner l’essence du mâle.