Les gestes de la nécessité
n’avaient rien de miséreux
au contraire, ils témoignaient
d’une longue tradition d’apprentis
qui œuvraient pour devenir compagnons
afin d’aider les maîtres du temps
dans leurs actions pour le bien
d’une humanité plus que nécessaire
pour les hommes de l’avenir.
Ce sont ces gestes à peine cachés
que nous avons vu dans la cuisine
autour d’un repas qui n’était simple
qu’en apparence et par défi
face à l’oubli et l’indifférence
d’une société qui ne connaissait plus
le petit merle et le temps des cerises.