Nous écoutions les paroles de Noam
et nous entendions enfin les mots libertaires
capables non pas de nous soulager
mais de nous laisser vivants
malgré le misérabilisme social
et l’indifférence des individus.
Il était assis à proximité de livres
comme pour témoigner de la nature
du monde auquel il appartenait
à l’encontre de la majorité
pour le bien de la nécessité
au profit de l’humanité.
Sa voix à peine audible mais assurée,
ne cessait d’infliger à l’injustice,
les coups les plus humains de l’âme
pour condamner les crimes odieux
commis par les systèmes totalitaires.