Sans le comprendre vraiment
tu t’enfonçais dans le silence
qui vers la fin de la partition
ne pouvait mener qu’aux larmes
mais pas celles de la douleur
celles qui deviennent joie
grâce au contact du clavier
par l’enchainement des notes
l’enchantement du pianiste
qui ne veut plus laisser
à la société le plaisir de nuire
ni le passé, ni le futur
qui se fiche du présent
à moins que ce ne soit un cadeau,
un don de l’humanité.