« Ils vivent dans une société agréable mais frugale ;

ſans femmes, ſans enfans & ſans avoir rien en propre,

pas même leur volonté ; ils ne ſont jamais oiſifs,

ni répandus au dehors ;

& quand ils ne marchent point en campagne

& contre les Infidéles,

ou ils racommodent leurs armes & les harnois de leurs chevaux

ou ils ſont occupés dans de pieux exercices par les ordres de leur Chef.

Une parole inſolente, un ris immodéré,

le moindre murmure ne demeure point ſans une ſévére correction ».

La lecture de l’histoire de Malte

permet de réaliser la pureté

de ceux qui ont été victimes

des vices et des envies temporels

d’une institution incapable de résister

aux avancées héroïques et épiques

de chevaliers qui n’étaient plus errants

mais serviteurs de l’Humanité.

Sans cette mémoire intemporelle,

nous aurions oublié leur sacrifice

pour protéger les hommes d’antan

face à la barbarie croissante.