10096 - La tristesse de l’adagio
N. Lygeros
La tristesse de l’adagio
n’était pas artificielle
au contraire elle emportait
la moindre indifférence
comme un torrent de larmes
que rien ne pouvait arrêter
malgré tous les efforts
car il prenait le chemin
du soleil de la justice
sans se préoccuper
des ombres de chacun
car dans son esprit
seule la part de lumière
comptait dans ce combat
afin que les hommes
demeurent libres
même assiégés
par la menace
de la barbarie
qui attendait l’occasion
pour exterminer
les survivants.