Juste avant le repas
au bord du fleuve
le garçon de service
après avoir pris
la commande du jour
rajouta en souriant
telle une Joconde
qu’il apporterait
une petite carafe
pour la conscience
alors nous sourîmes
car il était rare
d’entendre le bouchon
parler de la sorte
seulement nous étions
sur les quais de la Saône
aussi cette ambiance
même incongrue
n’était qu’une nécessité
du terroir local
pour nous saisir
les mots de la bouche
après une répétition
sur la justice d’antan.