1980 - Faiblesses chromatiques
N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras
Il n’existait plus de branches pour les oiseaux
seulement des mains en sang
qui ne savaient plus le sens de prière.
Les idées guillotinées
gardèrent solidement le rêve de la liberté
en attendant le réveil du monde.
L’humanité n’avait plus de couleur.
Elle l’avait mise sur la seule chose qui lui restait
même pas un mètre carré de terre,
son dernier tableau.