Il s’approcha du tableau mental et se posa la question de la nature de l’art pictural. Il ne s’agissait pas simplement d’une représentation ou même d’une simulation de la réalité. Il y avait quelque chose en plus. Et l’essence de la peinture en était la preuve formelle. À ce moment, il se rappela le tableau du poète et aussi le peintre. Car il connaissait le véritable fond du tableau grâce à une photographie de l’époque de sa création. Il avait vu ce mur misérable qui n’avait rien à voir avec des étoiles magnifiques que Vincent avait clouées sur la toile comme s’il voyait le ciel de la nuit au moment où il peignait. Personne ne faisait attention à ces détails mais lui avait l’essence de la peinture dans la main gauche et à présent il savait combien ils étaient importants dans la compréhension du monde invisible. Le couleur de l’essence n’était pas toujours tout à fait la même. Cela était parfaitement visible sur son pinceau brosse puisqu’elle était complètement transparente. Aussi il applique cette nouvelle forme de vernis sur l’instrument diachronique et cela lui donne un éclat surprenant. Comme s’il avait été la qué par l’amour de la vie dans cet élan autoréférent qui lui rappela l’autre tableau de Maurits Cornelis Escher avec les mains énigmatiques qui allaient au-delà de la logique classique.