« – Et n’y craignez-vous rien, Monsieur,

de la mort de ce commandeur

que vous tuâtes il y a six mois ?

– Et pourquoi craindre ? Ne l’ai-je pas bien tué ?

– Fort bien, le mieux du monde, et il aurait tort de se plaindre.

– J’ai eu ma grâce de cette affaire. »

Dans l’ombre du Commandeur,

dans le son d’un prétendu crime,

s’étoffe peu à peu la pièce

capable de remettre en cause

toute la hiérarchie bourgeoise

grâce à l’incrédulité

d’un esprit fort,

d’un libre penseur

qui ne se contente pas d’être libertin

pour le plaisir terrestre

mais revendique sa place

dans l’impensable et l’insondable

comme pour rendre enfin humain

une prétendue divinité.