Cette liqueur d’antan
ne rappelle que la rare joie
des instants de solitude
face au chevalet
en l’absence de modèle
où la peinture était trop lourde
pour le pinceau rond
et la main fatiguée
par le travail incessant
de toute une nuit blanche.
Mais aussi la rencontre
avec le formidable facteur
qui ne cessait de discourir
sur les idées socialistes
les unes plus oniriques que les autres
sans jamais laisser de côté
son ami peintre capable
de supporter l’insupportable
pour ne pas l’oublier
dans sa maudite société.