6127 - Un verre d’absinthe
Ν. Lygeros
Vous savez Paul,
j’aurais voulu boire avec vous
un verre d’absinthe
pour parler de la Grèce
et surtout de la Crète
que vous aimiez tant
dans votre douce Provence,
à l’abri d’un olivier,
sous le soleil
avec nos chapeaux de paille
en l’absence de Vincent
mais aussi d’Alphonse
et de son ami Frédéric.
Je ne déchiffre que maintenant
la dernière trace de vos écrits
et j’éprouve de la peine
de ne plus rien recevoir de vous.
Cependant je sais que vous savez
combien de fois j’ai parlé de vous
et de votre sincère gentillesse
que j’ai connue grâce à notre correspondance.
Alors j’ose vous dire
au risque d’être incompris des autres :
– à votre santé mon cher ami !
PS : Je n’oublie rien de vos commentaires sur l’œuvre.