3661 - Pensée pour Leonardo
N. Lygeros
Si tu savais combien j’aurais voulu
que tu aies pu entendre Wolfgang.
Ton esprit est toujours là certes
mais que ton absence est pesante.
Car ce mouvement lent
de cette clarinette solitaire
au milieu du concerto d’antan
qui d’autre que toi aurait pu l’apprécier
sans mourir une seconde fois,
qui d’autre aurait pu l’écouter
comme si c’était la première fois.
Je sais, je sais, il fallait éclairer
tous les siècles et les vôtres étaient différents.
Seulement pourquoi le temps est-il si dur?
Est-ce par amour de l’humanité?
Ecris encore s’il te plait…