25324 - Fondements stratégiques de l’analyse
N. Lygeros
• La stratégie, c’est l’histoire du futur.
• Sans elle, l’avenir ne peut être qu’une répétition du passe.
• Il faut penser le futur à l’aide de la stratégie et celle-ci doit être à long terme.
• Le passe ne bute pas nécessairement sur les problèmes du présent, s’il est pense dans un cadre diachronique.
• La topostratégie permet de mettre en place des relations qui sont indépendantes des points de contact et c’est en cela qu’elle se différencie de la géostratégie.
• La chronostratégie permet de développer des schémas mentaux diachroniques pour sortir des enclaves spatiales.
• En stratégie, il est indispensable d’étudier d’abord le cadre, ensuite le champ, puis le champ d’action et enfin le champ de bataille.
• Cette analyse permet de repérer les causes des erreurs stratégiques car elle ne se réduit pas à la tactique et l’opérationnel.
• Si la meilleure défense, c’est l’attaque, comme disait Napoléon, la meilleure attaque, c’est la contre-attaque, car elle connaît les éléments de l’attaque de l’adversaire et n’est pas surprise par de nouvelles données qui étaient cachées.
• Rester toujours sur la défensive finit par user tout défense, il faut une ouverture pour sauver la défense avant que celle-ci ne s’effondre sous la pression ennemie.
• Il est nécessaire de réaliser que l’usure des moyens n’a pas de perspectives et ne peut mener qu’a des objectifs de courte durée dans le temps.
• Dans ce nouveau cadre de réflexion, rien ne nous force à poursuivre les erreurs du passé.