24248 - Les subterfuges diplomatiques ne cachent pas la vérité
N. Lygeros
Les subterfuges diplomatiques ne cachent aucunement la vérité quant à la situation constatée des populations séquestrées dans les camps de Tindouf. Il est certes facile de faire du lobbying auprès des Nations-Unies même sur des personnes les plus haut placées car elles ne connaissent pas la véritable nature du sujet, seulement si cela est préjudiciable quant à la véracité des faits, cela ne change pas les constatations des experts. De plus en évitant tout contact avec les opposants du Polisario dans les camps de Tindouf, il est prévisible que nous ayons à faire à une vision unilatérale des choses qui ne permet pas un jugement impartial, ni le respect de l’équidistance. Nous avons donc un cas flagrant délit de neutralité dans une position qui nécessite non seulement de la diplomatie mais aussi de l’intelligence dans l’analyse. Aussi nous constatons qu’une personne sous influence, en raison de l’absence de données objectives, ne peut se positionner clairement sans commettre des erreurs. Il est donc important de remettre les choses à leur place, sans oublier les acquis sur le plan onusien. Ainsi les violations des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf ne doivent plus être cachées de manière diplomatique mais au contraire être mises en exergue, afin de faciliter et d’aider dans les faits ces hommes, ces femmes et ces enfants qui souffrent, uniquement parce qu’ils ne partagent pas le point de vue dogmatique et idéologique du Polisario qui tente par tous les moyens de sauvegarder des otages pour sa campagne de désinformation quant à la résolution du conflit.