23596 - Répétition corrigée
N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras
Quand un conquérant assiège ta ville vingt et un ans pour éliminer une quelconque résistance à la barbarie, et que par la suite comme il a réussi à briser le front, il change le nom du château de la mer pour qu’il semble être le sien. Puisque finalement après les combats nous avons réussi à nous en débarrasser, quelques-uns des nôtres ont retenu ce nom par habitude, parce qu’ils ignoraient l’histoire. Après des siècles a eu lieu une belle restauration par notre archéologie. De telle sorte que la Crète voit à nouveau la valeur d’un monument qui peut appartenir aux Monuments du Patrimoine Mondial, comme est l’Acropole qui ne s’appelle pas poudrière car certains ont exploité de cette manière le Parthénon ou Sainte Sophie qui ne s’appelle mosquée parce que d’autres y ont travaillé dans ce but. Nous voyons alors que si nous voulons aller de l’avant et atteindre le stade de la reconnaissance, il serait bon qu’avec la rénovation de la précieuse structure poliorcétique soit rétablie la réparation de son nom d’origine et que nous laissions derrière nous, le nom désagréable d’un conquérant. Dans d’autres pays les gens changent les noms choisis par les leurs qui avaient construit les structures. Pour quelle raison maintiendrions-nous le nom d’un vainqueur qui n’a pas construit ? Parce que nous sommes un peuple de justice et de mémoire spécialement lorsque nous revendiquons notre appartenance à l’Humanité via les monuments.