22453 - La tactique de l’horreur de Daesh
N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras
En stratégie, à partir des observations précises de Clausewitz sur la guerre, et surtout pour son caractère caméléonien, nous pensons que le plus naturel est la guerre et quand elle fait des pauses que nous appelons cela la paix tandis que la société nous impose arbitrairement le contraire. Cela ne surprend pas celui qui traite de questions stratégiques, car il reconnaît continuellement dans le cadre de la réalité historique des schémas mentaux stratégiques qui n’ existent pas pour la société. Mais actuellement, même la société la plus libre ou la plus apathique, est forcée d’accepter que nous nous trouvons dans une phase de guerre avec la question du terrorisme qui provient de l’organisation Daesh et elle commence à accepter qu’il y ait une approche différente et qu’il ne s’agit pas seulement d’un autre phénomène semblable aux précédents. Cette organisation a pour but un crime contre l’humanité, et si nous ne l’arrêtons pas, elle commettra un génocide sous nos yeux sans que les sociétés de l’indifférence ne s’en rendent compte. Pour créer un état, cette organisation est prête à n’importe quel sacrifice et catastrophe et ce, à différents niveaux de cruauté contre des bébés qui souffrent de maladies, pour la manipulation des enfants, pour des atrocités commises contre les hommes, pour la poursuite des ennemis, la destruction de villages, par appauvrissement économique par empiètement territorial, par des tentatives violentes et des suicides, de manière à causer des dommages, en particulier, dans des populations qui ont des religions différentes, développer une rivalité et que celle-ci permette un engagement des éléments les plus extrémistes dans sa région et modifier les données démographiques. Donc, tout retard de notre part, aggrave la situation pour des peuples innocents qui n’ont pas de protection.