18668 - Ad vitam aeternam
N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras
Ad vitam aeternam
nous avons écrit peu après
le dura lex sed lex
pour rappeler
que le nec plus ultra
n’est pas la législation
mais l’humanité
celle qui prend racine
à l’Humanitatis opus
quand les gens
sont enfin capables
de prendre conscience
que quod est demonstrandum
n’est pas seulement l’existence
mais l’oeuvre de la vie
qui justifie
la naissance pour la mort
la mort pour la naissance
puisque la polycyclicité
continue l’amour
avec la non-haine
au-delà des frontières
que tu as appris dans le temps
parce que la perfection
a évolué.