5399 - Hommage à la vision de Monet

N. Lygeros

« C’est drôle qu’un de ces soirs-ci à Montmajour

j’ai vu un soleil couchant rouge,

qui envoyait des rayons

dans les troncs et feuillages

de pins enracinés dans un amas de rochers,

colorant d’orangé feu les troncs et les feuillages

tandis que d’autres pins sur des plans plus reculés,

se dessinaient bleu de Prusse sur un ciel vert tendre, céruléen.

C’est donc l’effet de ce Claude Monet, c’était superbe.

Le sable blanc et les gisements de rochers sous les arbres

prenaient des teintes bleues. »

Il ne suffit pas de s’exclamer devant la beauté d’un tableau

pour prouver à son auteur que l’on a saisi son sens.

Il faut le retrouver dans la nature

pour comprendre le cheminement de sa création.

Car à travers la voie de la découverte

nous réalisons la grandeur de la vision du peintre

qui sans cela ne serait que du talent.

En redécouvrant l’effet de Monet,

tu as prouvé la véracité de ses dires

non pas au monde ou à la société

qui se moque bien de tout cela,

mais à travers ton frère

au futur lecteur de tes lettres.