4865 - Les rouges et les blancs

N. Lygeros

Tu aimais tellement les fleurs

que tu voyais leur âme

à travers ta peinture.

Ce n’étaient plus des plantes

mais des femmes brisées

par la beauté de la nature.

Elles étaient là devant toi,

lascives mais impatientes.

Rouges et blancs les œillets

contemplaient le nouveau Christ

qui n’osait parler à nouveau

devant la mer des lamentations ocres.