4851 - Un aveu de plus

N. Lygeros

« Parmi mes propres travaux,

je considère le tableau des paysans mangeurs de pommes de terre,

que j’ai peint à Nuenen,

comme étant en fin de compte

ce que j’ai fait de mieux. »

Pour Vincent, il ne s’agit pas de modestie.

D’ailleurs, il écrivait à sa sœur.

Ce n’était pas non plus de la nostalgie,

il était encore trop tôt pour cela.

C’était la simple vérité

l’unique chose qu’il pouvait exposer

sans exposer son humilité.

Et cet aveu n’est que l’apologie

d’un être devenu homme

malgré la société.