3052 - Rencontre à la bibliothèque du ministère des affaires étrangères avec le candidat Vanya Avanesian

N. Lygeros

Au cours de notre rencontre avec le candidat à l’élection présidentielle du Haut-karabakh 2007, Vanya Avanecian qui est né le 18 novembre 1934, ce dernier a mis en évidence les points suivants. Il a effectué une critique économique du gouvernement actuel. Il a mis en évidence le problème de la distribution des médailles du mérite mais aussi l’isolement des personnes qui osent émettrent des critiques. Sur le plan scientifique, il s’interroge sur la présence de l’Académie des Sciences à Souchi car elle devrait, selon lui, se trouver à Stepanakert qui est la capitale. Il considère que pour sauver le pays il faut se baser sur les connaissances scientifiques. Aussi il faut aussi intégrer les livres techniques dans les concours afin qu’ils obtiennent eux aussi des bourses d’édition.

Dans le Haut Karabakh, il y a des matières premières qui sont a priori des sources de développement, seulement l’absence de compétences scientifiques se fait sentir. Sur le plan de la défense du territoire, il considère qu’il faut mettre en place des usines d’armement et en particulier de fusées pour être utilisées comme armes de dissuasion. Il oppose cette idée à la construction de nombreuses églises qui absorbent les fonds de l’état. Au niveau de la situation géopolitique, les revendications des Azéris n’ont aucun sens selon lui car il suffit d’examiner l’histoire de cette région. et la guerre de 1992, ne doit pas être utilisée comme un exemple pour les suivantes. L’armée arménienne ira jusqu’au bout dans le cas d’un nouveau conflit sans cesser-le-feu à la suite d’un appel politique. En termes de coalitions, il est conscient que la Turquie soutient les azéris mais il considère que les arméniens peuvent compter sur le soutien de la France. Suite à notre question sur la possibilité de réunification du Haut-Karabakh avec l’Arménie, il répond par la nécessité d’une phase d’indépendance et de reconnaissance du Haut Karabakh par les Azéris. La réunification ne doit avoir lieu qu’après cette phase. Car il faut tenir compte des attaques des Azéris vis-à-vis des prétentions de l’Arménie dans un contexte international dominé par le panmusulmanisme. Enfin il est prêt en cas de son échec a l’élection présidentielle à être le conseiller scientifique du prochain président.

Nikos Lygeros

Observateur International

de l’élection présidentielle

du Haut-Karabakh 2007